
Dans la dernière année, nous avons vu plusieurs livres abordant la thématique de la décroissance personnelle, les finances, le minimalisme, la liberté ou la consommation faire leur sortie. J’ai fait la lecture, ce printemps, de Trop, c’est comme pas assez, dernière parution de l’autrice Mylène Gilbert-Dumas.
« La société occidentale a obtenu ce dont ses ancêtres osaient à peine rêver, mais en payant le fort prix. Dès que l’on obtient ce que l’on croyait vouloir, on découvre que cela n’est pas aussi satisfaisant qu’on l’imaginait. On est entouré de machines et gavé de procédés modernes conçus pour gagner du temps, mais l’on n’a jamais une minute à soi. On est libre d’être l’auteur de sa vie, mais on ne sait pas exactement quel genre de vie on souhaite écrire. »
– Barry Schwartz, Le paradoxe du choix
En résumé
« Vous avez l’impression que la vie est une course perpétuelle ? Vous êtes endetté et tentez de vous sortir la tête de l’eau? Vous aimeriez reprendre le contrôle de votre vie afin de la réinvestir de sens? Mylène Gilbert-Dumas vous invite à revoir vos habitudes quotidiennes, à remettre en question votre rapport à la consommation et à effectuer un virage en douceur vers une décroissance individuelle. Elle se confie avec humour sur ce qui l’a elle-même poussée à réduire son train de vie pour retrouver sa liberté personnelle et financière, et ainsi réaliser son plus grand rêve. Ce petit livre plein de bon sens et d’inspiration prouve hors de tout doute qu’une vie plus ancrée dans la réalité est la clé de l’équilibre et du bonheur, et que ceux-ci sont accessibles à tous. À votre tour de faire les choix qui s’imposent! »

Mon avis
Étant personnellement dans une démarche (à mon rythme) de décroissance et de diminution de ma consommation (en vue de réduire mon impact environnemental et la charge mentale qu’engendre les possessions trop nombreuses), ce livre m’a tout de suite interpellé de par son titre. Après avoir lu les livres Minimal, En as-tu vraiment besoin? et Vivre avec moins : pour faire place à l’essentiel, j’avais envie d’en savoir plus et de lire un nouveau point de vue. J’ai apprécié la facilité de lecture de ce livre : bien divisé, avec des chapitres courts, qui se lit bien rapidement, ou qui se laisse découvrir par petites bribes. Le livre est inspirant et permet de bien comprendre l’impact de nos choix sur notre mode de vie (endettement, placements, encombrement, etc.). Il aborde également l’importance du paraître et des automatismes de consommation dans notre société nord-américaine (« si je gagne plus, je dépenserai plus »). Bref, un petit livre qui vaut la peine d’être découvert, pour nous ouvrir encore à cette problématique qu’est la surconsommation. Si vous êtes amateur.trice de livres et de contenus de ce genre, vous n’apprendrez rien de nouveau, mais un petit rappel ne fait jamais de tort !
Je terminerai sur cette phrase que j’ai entendue il y a quelques années et que je me répète souvent, afin de rester reconnaissante de ce que je possède déjà : « Te souviens-tu lorsque tu désirais quelque chose que tu possèdes maintenant ? »