Saviez-vous que/qu’ :
- l’insatisfaction corporelle s’observe dès 4 ans?
- chez les enfants de 9 ans, le taux d’insatisfaction semble augmenter à 45% et à cet âge, le tiers des filles et le quart des garçons auraient tenté de perdre du poids en adoptant un comportement alimentaire problématique?
- 55% des jeunes sont insatisfaits de leur apparence
- 73 % des femmes québécoises qui souhaiteraient perdre du poids?
- jusqu’à 61% chez les hommes adultes présentent de l’insatisfaction corporelle?
- on estime qu’environ 95 % des femmes font au moins un régime dans leur vie et qu’au moins la moitié des Québécoises en font plus de deux par année pour tenter de contrôler leur poids ou d’en perdre?

Qu’est-ce que l’image corporelle?
L’image corporelle est une représentation mentale qui regroupe les émotions, les pensées et les sensations qu’on se fait de son propre corps. Elle regroupe aussi les comportements qu’on met en place pour gérer ces émotions et pensées. Elle se développe au cours de la vie, à travers nos différentes expériences, nos caractéristiques physiques et psychologiques, et se modifie avec le temps.
Image corporelle positive
« Avoir une image corporelle positive, c’est de ressentir un amour et un respect pour son corps et pouvoir en apprécier la beauté unique. C’est d’accepter même les aspects qui sont incompatibles avec les images idéalisées en rejetant les informations négatives sur son corps, et pouvoir se sentir belle ou beau, à l’aise, en confiance et heureuse ou heureux. Parfois, c’est même de l’admirer et être en mesure de miser sur ses fonctions, de mettre l’accent sur ses atouts corporels plutôt que sur ses imperfections. »
Qu’en est-il des insatisfactions?
Les insatisfactions corporelles, soit le fait d’être insatisfait-es d’une ou de plusieurs parties de son corps, peuvent faire partie autant d’une image corporelle positive que négative. La clé se trouve dans la place que celles-ci prennent. Des insatisfactions qui sont tolérables, c’est tout-à-fait normale. Toutefois, des insatisfactions qui activent une détresse ou une souffrance significative et qui altère le fonctionnement de la personne devraient être adressées plus sérieusement et font partie d’une image corporelle plus négative.
Pourquoi s’inquiéter des risques de l’insatisfaction corporelle ?
L’insatisfaction corporelle peut mener les personnes à développer une relation malsaine avec son corps et la nourriture. Ainsi, certaines personnes pourront être portées à entamer un régime, à s’entraîner de façon excessive ou à prendre des produits amaigrissants ou produits pour augmenter la masse musculaire dans le but d’améliorer leur apparence, dans l’espoir de se sentir mieux ou d’être plus heureuses.
Sachant que les régimes mettent les personnes à risque de développer un trouble des conduites alimentaires, cette insatisfaction est d’autant plus inquiétante. Malheureusement, peuvent s’ajouter des symptômes anxieux et/ou dépressif et inévitablement une faible estime de soi. On observe aussi un risque plus grand de présenter une insatisfaction conjugale et sexuelle ainsi qu’une performance scolaire plus faible.
Les bienfaits d’une image corporelle positive
Les bienfaits de développer une image corporelle positive sont considérables pour la santé globale. En effet, les personnes ressentent moins de détresse émotionnelle en lien avec leur image corporelle, développent des comportements alimentaires plus équilibrés, présentent une meilleure santé physique et un mieux-être général.
Quelques outils concrets pour améliorer la relation avec son corps
(Tirés du livre « De l’insatisfaction à l’acceptation corporelle, développer une relation plus positive avec son corps »)
- Positionnez-vous face à votre propre image corporelle. Questionnez-vous à savoir quelle image vous renvoie le miroir, quelles émotions sont ressenties en lien avec votre corps ;
- Prenez soin de votre corps et apprivoisez-le en vous concentrant sur vos sensations corporelles ;
- Pratiquez régulièrement des exercices de pleine conscience corporelle et alimentaire afin d’augmenter votre conscience corporelle ;
- Faites don des vêtements qui ne vous font plus. Ces fameux jeans qui vous faisaient jadis, et que vous gardez «comme motivation », ne font que vous culpabiliser. Ils vous rappellent, chaque fois que vous les regardez, que votre silhouette n’est pas ce que vous voulez. Une fois le ménage fait, portez des vêtements qui vous représentent et dans lesquels vous vous sentez bien ;
- Cessez la critique interne. Prenez du recul de cette partie exigeante qui se permet des commentaires blessants sur votre corps. Imposez-lui des limites ;
- Pratiquez la neutralité corporelle. Tout d’abord, reconnaissez la pensée critique liée à votre corps. Ensuite, respirez, prenez un temps d’arrêt. Finalement, changez cette pensée en décentrant votre attention. Recadrez la pensée sur la fonctionnalité de votre corps et non sur son apparence. Rappelez-vous que la neutralité corporelle ne vise ni l’amour de son corps ni son acceptation. Elle vous aide à vous en tenir à l’essentiel.
Pour que mon corps soit : une campagne pour une image corporelle positive
Depuis le 9 mars 2023, la campagne Pour que mon corps soit bat son plein. Cette campagne regroupe d’abord une levée de fonds pour Aneb Québec, puis le lancement du nouveau livre de l’autrice qui porte le nom de la campagne et qui propose 50 activités pour améliorer la relation avec son corps. La levée de fonds pour Aneb Québec se fait en collaboration avec la boutique Dames de pique, où plusieurs tshirts portant deux phrases clé pour une image corporelle positive vous sont proposés : « Pour que mon corps soit » au devant et « Mon corps n’est pas un objet » au dos.
Pour informations sur la campagne: www.acceptersoncorps.com/pourquemoncorpssoit
Pour se procurer les tshirts : Boutique Dames de pique : https://www.boutiquedamesdepique.ca/
Pour faire partie du mouvement #pourquemoncorpssoit
Pour se procurer le nouveau livre : editionsjfd.com/acceptationcorporelle
