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Le hurry sickness, l’art de courir tout le temps

Image de Charlie-Maud Gingras, travailleuse sociale
  • par Charlie-Maud Gingras, travailleuse sociale
  • 19 novembre 2025
  • Psycho, Stress & anxiété, Se recentrer
  • par Charlie-Maud Gingras, travailleuse sociale
  • 19 novembre 2025
  • Psycho, Stress & anxiété, Se recentrer

Comment ça va?

Ça va vite.

On dirait que c’est devenu la nouvelle façon de dire «ça va bien». Une réponse qu’on donne sans trop y penser, mais qui veut tout dire. Ça va vite. Comme si aller vite, c’était bien aller. Comme si on n’avait pas vraiment le choix que de suivre le rythme. Parce qu’arrêter, ça donne l’impression de prendre du retard. Et prendre du retard, dans notre monde, c’est presque vu comme un échec.

Alors on continue.

Une impression de toujours courir, sans trop savoir exactement vers quoi. Mais courir quand même.

Pas une maladie, mais un malaise bien réel

Le hurry sickness, malgré son nom, n’est pas un diagnostic officiel. Vous ne le  trouverez pas dans un manuel médical. Et pourtant, ça ne le rend pas moins réel. C’est un état dans lequel plusieurs se reconnaissent.

Ce besoin pressant de traverser vos journées comme une liste à cocher. De faire plus, plus vite. D’optimiser chaque moment. Même les plus petits.

À quoi ça ressemble, concrètement?

Vous vous brossez les dents à toute vitesse en pensant déjà à ce qui s’en vient.

Vous conduisez en passant en revue votre liste mentale… et vous vous irritez dès que la voiture devant vous ralentit pour tourner.

Vous choisissez systématiquement la file la plus courte à l’épicerie, juste pour « sauver du temps ».

Vous écoutez un podcast sur « comment ralentir »… en marchant vite vers votre prochain rendez-vous.
Vous avez l’impression d’être constamment en train de courir après le temps. Même dans les moments où “rien ne presse”.

Et puis il y a ce fond de tension. Cette impression de toujours être un peu en retard, même quand personne ne vous attend.

Vous ressentez une drôle d’impatience dès que quelqu’un prend son temps, ou que vous vous retrouvez sans rien à faire.

Tout semble important. Tout semble pressant. Même ce qui pourrait, en réalité, attendre demain. Et ce n’est pas tant que vous n’avez pas envie de ralentir. C’est juste devenu tellement automatique. Tellement intégré.

Pourquoi on vit comme ça?

Parce que tout autour de nous valorise la vitesse.

L’efficacité est devenue une forme de valeur personnelle. Plus on est capable de faire en peu de temps, plus on a l’air de gérer. On évolue dans une société qui applaudit la performance, mais qui considère encore souvent le repos comme un luxe, ou comme un truc qu’on s’accorde quand on aura le temps.

Mais à force de chercher à optimiser chaque seconde, on finit par ne plus savoir ce qu’on ressent vraiment. Il ne reste plus beaucoup de place pour le plaisir. Encore moins pour le flou, l’ennui, ou les moments sans but.

La chercheuse Kandi Wiens parle d’une «addiction à la vitesse» : un réflexe d’en faire toujours plus, de se sentir utile à tout prix, même quand rien n’est réellement urgent. Ce rythme devient tellement intégré qu’on ne le questionne plus. Il devient normal de tout faire vite, même quand ce n’est pas nécessaire.

Dans ce contexte où le busy est glorifié, où la charge mentale est banalisée, et où le bien-être lui-même devient une performance, ralentir demande un effort. Et souvent même du courage. Parce que ralentir, c’est aller à contre-courant. Mais c’est aussi souvent ce dont on aurait le plus besoin.

Le paradoxe du hurry sickness, c’est qu’on court pour se sentir en contrôle. Et plus on court, plus on se sent dépassée. Alors on accélère encore, pensant que la solution est là. Et on se retrouve coincée dans une boucle sans fin.

Ce que ça coûte, cette course

Quand on est toujours pressé.e, toujours tendu.e, il y a des choses qui sont impactées. Pas toujours d’un coup. Mais tranquillement. Presque en douce.

Les décisions deviennent plus automatiques que réfléchies. On choisit vite, pour que ce soit fait, sans toujours sentir si ça nous convient vraiment.

La créativité se fait rare. Elle ne pousse pas bien dans les agendas trop pleins. Elle a besoin d’espace, de lenteur, d’ennui même.

Les relations en prennent un coup. On devient impatient.e. Moins tolérant.e au rythme de l’autre. Moins disponible à ce qu’il essaie de dire.

On absorbe moins bien ce qu’on apprend. On lit, on entend, on scrolle… mais ça ne reste pas. Le cerveau est trop saturé pour vraiment intégrer de nouvelles idées.

On devient irritable. Pour tout. Pour rien. Pour les bouchons de circulation, pour les enfants qui posent trop de questions le matin et pour les gens qui parlent trop lentement.

Et puis, on oublie de s’écouter. On vit tellement sur le pilote automatique qu’on ne remarque plus la fatigue, les maux de tête, la boule dans la gorge. On s’en rend compte quand ça déborde. Quand ça bloque. Quand c’est trop.

Tout ça, c’est le prix invisible du mode hurry.

Comment s’en sort-on?

Je pourrais vous donner une autre liste de choses à faire pour ralentir.

Mais soyons honnêtes : ça risque surtout d’ajouter une couche de plus au fameux sentiment de devoir « faire quelque chose ». Rapidement, idéalement. Une pression de plus à bien réussir à ralentir.

Alors on va faire autrement.

Et si, plutôt que de chercher quoi ajouter, on ramenait doucement un peu plus de présence dans ce qui est déjà là?
Pas besoin de grandes décisions ni de transformation radicale. Juste de porter attention à comment on vit les petits gestes du quotidien.

Remarquer qu’on se savonne à toute vitesse dans la douche.
Qu’on répond rapido à un message, même quand on aurait pu attendre.
Qu’on coupe la parole pour aller plus vite au point.
Qu’on écoute à moitié l’histoire que notre enfant nous raconte, en pensant déjà à ce qu’il faudra préparer pour demain matin (tout en préparant le souper, bien sûr)

Pas pour se juger. Juste pour s’observer. Avec curiosité. Avec douceur.

Et parfois, c’est là que ça commence à bouger.
Dans notre regard qu’on laisse vagabonder au feu rouge.
Dans un matin où on s’assoit pour déjeuner, même si ce n’est que cinq minutes
Dans une marche qu’on fait sans écouteurs, juste pour constater ce qu’il y a autour.
Dans une conversation où on n’a pas besoin de regarder l’heure.

Juste pour ramener, petit à petit, un peu plus de qualité de présence dans sa vie.

Peut-être qu’il faudrait changer notre regard. Il ne s’agit pas de trouver comment accélérer… mais de se demander ce qu’on rate à force d’aller si vite.


Sources :
Wiens, K. (2022). The rush to nowhere: Why we suffer from hurry sickness. Kandi Wiens. https://kandiwiens.com/blog/the-rush-to-nowhere-why-we-suffer-from-hurry-sickness/
Zimbardo, P. (2013). Hurry sickness. Psychology Today. https://www.psychologytoday.com/ca/blog/the-time-cure/201302/hurry-sickness

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