Ce n’est pas la première fois que je vous parle de Marianne Brisebois dans une suggestion à lire (retrouvez mon article sur son deuxième roman, Quelques solitudes ici). Avec Tant que ce sera l’été, le premier tome d’une saga en deux volets, Marianne signe son troisième roman. C’est avec un bonheur renouvelé que j’ai pu apprécier sa plume tranquillement au soleil, un verre de café glacé à la main.
En résumé
« Nous nous regardons en silence. Je sais que nous n’avons pas de regrets de laisser nos familles derrière nous. Mais ce qui fait mal, c’est de faire face aux blessures que cette vie nous a laissées, nous empêchant de saisir la liberté quand elle se présente à nous. Le bonheur n’est pas naturel, encore moins évident.
— Tu penses qu’on va s’en sortir ?
— Je pense qu’on va faire tout ce qu’on peut. C’est déjà beaucoup d’être partis, d’être lucides. Même si c’est un cadeau empoisonné.
Deux voix, deux résiliences. Une même soif de liberté, un été pour s’émanciper. Ils sont partis dans l’empressement, sans s’être ni parlé ni écrit au préalable. Ils ne se ressemblent en rien, même s’ils ont beaucoup en commun : la lourdeur d’une vie qu’ils n’ont pas choisie, une enfance brisée, le silence d’un chaos habilement oublié. Emma et Gabriel seront accueillis par Florence et William, chez qui la liberté s’exprime dans une attachante authenticité. Ils leur offriront, au bord de la mer, cette pause qui laissera place aux premières fois et aux deuxièmes chances. »
Mon avis
J’ai longuement songé à ce que j’allais écrire comme avis. Il faut savoir que j’admire le style d’écriture de Marianne, depuis la lecture de son premier roman, Sauf que Sam est mort (que je vous recommande tellement!). Elle a une façon unique de rendre les relations humaines, amicales et amoureuses, tangibles et puissantes.
Avec Tant que ce sera l’été, l’auteure nous arrive avec une histoire dont on ne s’y attend pas du tout. Une réalité dont on parle peu souvent, abordée d’une façon à la fois très profonde et humaine, mais également légère et drôle. Au fil des 400 et quelques pages de ce livre, nous sommes plongé dans une intrigue qui évolue lentement, tout comme les ressentis et sentiments des deux protagonistes. La lecture se fait bien, malgré la longueur de l’ouvrage.
Un livre que je recommande si vous aimez les lectures qui explorent les relations humaines (et les livres de plus de 400 pages!). Vous avez le temps de vous y plonger, d’ici la sortie du deuxième volet, Mais l’automne est arrivé, prévue cet automne 2023.