Lorsque vous vous apprêtez à sortir de la maison ou à quitter le travail, vous vous assurez d’aller vider votre vessie? Lorsque vous arrivez à un endroit (chez des amis ou au restaurant par exemple) une des premières choses que vous faites est de demander où sont les toilettes? Ou encore vous hésitez à entreprendre une longue route parce qu’il n’y a pas de toilettes à proximité? Si vous vous reconnaissez dans cette description, il se pourrait bien que votre vessie soit hyperactive!
Qu’est-ce que la vessie hyperactive?
C’est une condition médicale qui entraîne une diminution du contrôle de la vessie et qui se traduit par des envies fréquentes et soudaines d’uriner (même si la vessie n’est pas pleine). Elle peut aussi s’accompagner de pertes d’urine involontaires lorsque le besoin d’uriner ne peut être contrôlé.
Selon l’Association des urologues du Canada (AUC), 12 à 18% des Canadiens sont affectés par l’hyperactivité vésicale. Plusieurs causes sont répertoriées, telles les infections urinaires, les carences hormonales, les prolapsus (descentes d’organes), les grossesses ou encore l’affaiblissement du plancher pelvien. Afin de mieux comprendre le mécanisme, voici une explication anatomique.
Anatomie 101 – la vessie
La vessie est comme un réservoir assez élastique, constitué entres autre d’un muscle appelé le détrusor situé dans la paroi de la vessie. Lorsqu’il est détendu, la plupart du temps, le détrusor permet à la vessie de se remplir passivement d’urine provenant des reins. Quand la vessie atteint un certain volume de remplissage, des capteurs de pression situés à l’intérieur de la paroi vésicale envoient un message au cerveau pour dire : Ok, c’est le temps maintenant d’aller uriner! Le cerveau envoi à son tour un signal au détrusor pour que celui-ci se contracte et permette la miction. Ceci se produit normalement environ 5 à 6 fois par jour (et 0 à 1 fois la nuit) selon la quantité de liquide ingéré dans une journée, pour quelqu’un qui boit entre 1 et 2 litres d’eau par jour et qui limite sa consommation de liquide 2 à 3 heures avant d’aller au lit.
Concrètement, l’on devrait être capable d’espacer les mictions d’environ 3 heures, entre chacune. Plus jeune, j’entendais souvent «ce n’est pas bon de se retenir!» mais il y a une limite à aller vider sa vessie dès qu’on en a l’occasion; autrement, un cercle vicieux peut s’installer au niveau de notre santé vésicale.
Comment sortir de cette fâcheuse condition et rééduquer sa vessie?
Je vous ai dit que la vessie était un réservoir plutôt élastique, eh bien moins elle s’étire, plus elle devient “petite” et plus souvent les capteurs de pression situés à l’intérieur de la vessie enverront un signal de miction au cerveau et donc le détrusor se contractera. Résultat : envie pressante d’uriner et ce, trop souvent!
Heureusement, il existe des moyens de se sortir de cette fâcheuse condition.
1. Des changements dans certaines habitudes de vie pourraient être bénéfiques, comme limiter sa consommation d’aliments qui auraient une incidence d’excitation sur le muscle détrusor : la caféine, l’alcool et le jus d’agrumes, entres autres.
2. Une rencontre avec une physiothérapeute experte en rééducation périnéale et pelvienne (RPP) permet d’évaluer la condition et de mettre en place un programme de rééducation vésicale incluant des exercices du plancher pelvien et un calendrier mictionnel. Parce que oui, une vessie ça se rééduque! J’aimerais toutefois vous dire qu’une visite chez votre médecin de famille (ou autre) est conseillée si vos symptômes vous inquiètent ou encore sont accompagnés d’autres signes telle que de la douleur, une difficulté à uriner, de la constipation inhabituelle, une perte de poids inexpliquée, etc…
Exercice pour calmer le muscle détrusor et permettre de retarder une miction
En terminant, si vous croyez être aux prises avec une vessie hyperactive, voici un petit exercice à mettre en pratique afin de calmer le muscle détrusor lors d’envies pressantes et ainsi permettre de retarder une miction :
Lorsqu’une envie pressante arrive, arrêtez de bouger (donc si vous êtes en train de marcher vous arrêtez mais restez debout), contractez vos muscles du plancher pelvien (comme si vous vouliez arrêter d’uriner) pendant 7-8 secondes et relâchez les muscles. Répétez 3-4 fois d’affilé. Votre envie pressante devrait avoir diminuée et vous permettre de poursuivre vos activités et ainsi retarder la miction!
Auriez-vous une vessie hyperactive? + un exercice qui pourrait vous aider!
Lorsque vous vous apprêtez à sortir de la maison ou à quitter le travail, vous vous assurez d’aller vider votre vessie? Lorsque vous arrivez à un endroit (chez des amis ou au restaurant par exemple) une des premières choses que vous faites est de demander où sont les toilettes? Ou encore vous hésitez à entreprendre une longue route parce qu’il n’y a pas de toilettes à proximité? Si vous vous reconnaissez dans cette description, il se pourrait bien que votre vessie soit hyperactive!
Qu’est-ce que la vessie hyperactive?
C’est une condition médicale qui entraîne une diminution du contrôle de la vessie et qui se traduit par des envies fréquentes et soudaines d’uriner (même si la vessie n’est pas pleine). Elle peut aussi s’accompagner de pertes d’urine involontaires lorsque le besoin d’uriner ne peut être contrôlé.
Selon l’Association des urologues du Canada (AUC), 12 à 18% des Canadiens sont affectés par l’hyperactivité vésicale. Plusieurs causes sont répertoriées, telles les infections urinaires, les carences hormonales, les prolapsus (descentes d’organes), les grossesses ou encore l’affaiblissement du plancher pelvien. Afin de mieux comprendre le mécanisme, voici une explication anatomique.
Anatomie 101 – la vessie
La vessie est comme un réservoir assez élastique, constitué entres autre d’un muscle appelé le détrusor situé dans la paroi de la vessie. Lorsqu’il est détendu, la plupart du temps, le détrusor permet à la vessie de se remplir passivement d’urine provenant des reins. Quand la vessie atteint un certain volume de remplissage, des capteurs de pression situés à l’intérieur de la paroi vésicale envoient un message au cerveau pour dire : Ok, c’est le temps maintenant d’aller uriner! Le cerveau envoi à son tour un signal au détrusor pour que celui-ci se contracte et permette la miction. Ceci se produit normalement environ 5 à 6 fois par jour (et 0 à 1 fois la nuit) selon la quantité de liquide ingéré dans une journée, pour quelqu’un qui boit entre 1 et 2 litres d’eau par jour et qui limite sa consommation de liquide 2 à 3 heures avant d’aller au lit.
Concrètement, l’on devrait être capable d’espacer les mictions d’environ 3 heures, entre chacune. Plus jeune, j’entendais souvent «ce n’est pas bon de se retenir!» mais il y a une limite à aller vider sa vessie dès qu’on en a l’occasion; autrement, un cercle vicieux peut s’installer au niveau de notre santé vésicale.
Comment sortir de cette fâcheuse condition et rééduquer sa vessie?
Je vous ai dit que la vessie était un réservoir plutôt élastique, eh bien moins elle s’étire, plus elle devient “petite” et plus souvent les capteurs de pression situés à l’intérieur de la vessie enverront un signal de miction au cerveau et donc le détrusor se contractera. Résultat : envie pressante d’uriner et ce, trop souvent!
Heureusement, il existe des moyens de se sortir de cette fâcheuse condition.
1. Des changements dans certaines habitudes de vie pourraient être bénéfiques, comme limiter sa consommation d’aliments qui auraient une incidence d’excitation sur le muscle détrusor : la caféine, l’alcool et le jus d’agrumes, entres autres.
2. Une rencontre avec une physiothérapeute experte en rééducation périnéale et pelvienne (RPP) permet d’évaluer la condition et de mettre en place un programme de rééducation vésicale incluant des exercices du plancher pelvien et un calendrier mictionnel. Parce que oui, une vessie ça se rééduque! J’aimerais toutefois vous dire qu’une visite chez votre médecin de famille (ou autre) est conseillée si vos symptômes vous inquiètent ou encore sont accompagnés d’autres signes telle que de la douleur, une difficulté à uriner, de la constipation inhabituelle, une perte de poids inexpliquée, etc…
Exercice pour calmer le muscle détrusor et permettre de retarder une miction
En terminant, si vous croyez être aux prises avec une vessie hyperactive, voici un petit exercice à mettre en pratique afin de calmer le muscle détrusor lors d’envies pressantes et ainsi permettre de retarder une miction :
Lorsqu’une envie pressante arrive, arrêtez de bouger (donc si vous êtes en train de marcher vous arrêtez mais restez debout), contractez vos muscles du plancher pelvien (comme si vous vouliez arrêter d’uriner) pendant 7-8 secondes et relâchez les muscles. Répétez 3-4 fois d’affilé. Votre envie pressante devrait avoir diminuée et vous permettre de poursuivre vos activités et ainsi retarder la miction!
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