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Le mythe de l’après-rentrée

Image de Anna-Ève Tanguay, M.A psychoéducation
  • par Anna-Ève Tanguay, M.A psychoéducation
  • 22 septembre 2025
  • Psycho, Fatigue et maux, Parentalité et couple, Déséquilibres, Se recentrer
  • par Anna-Ève Tanguay, M.A psychoéducation
  • 22 septembre 2025
  • Psycho, Fatigue et maux, Parentalité et couple, Déséquilibres, Se recentrer

Il y a cette croyance qu’après la rentrée, tout devrait enfin aller mieux. Qu’une fois le tourbillon de septembre passé, on retrouvera notre rythme, notre énergie, notre clarté.

Mais pour plusieurs d’entre nous, la rentrée n’est pas synonyme d’apaisement ou de retour à l’équilibre. Elle marque plutôt le début d’un tourbillon sans fin :

« Je me lève déjà fatiguée. Je n’ai même pas eu le temps de me déposer depuis la fin de l’été. C’est comme si j’étais passée de l’intensité estivale à la performance de septembre sans jamais m’arrêter. Et le pire… c’est que je me sens coupable d’être épuisée. Comme si je n’avais pas le droit. Comme si c’était moi qui n’étais pas assez organisée ou pas assez forte. »

Et si le problème ne venait pas de nous, mais de ce qu’on nous a toujours fait croire ?

Ce qu’on nous a toujours dit (et où on s’est tous trompés)

1. « Ça va se placer une fois que la routine va revenir. »

Faux.
La pression et la charge ne diminuent pas : elles changent de forme entre la période estivale et la rentrée. 

Tu as géré les vacances, les bagages, les activités… Et maintenant, la reprise de la routine, les lunchs, les horaires, les ajustements, la reprise des activités parascolaires… La routine peut être rassurante, oui. Mais quand elle est trop chargée, elle devient étouffante. Chaque journée est réglée au quart de tour. Tout semble urgent. Et le pire ? C’est qu’on croit ne même plus avoir le temps de se demander : « Comment je vais, moi, là-dedans ? »

2. « Tu devrais être mieux organisé. »

Faux.
Ce n’est pas une question d’agenda ni de planification. Nous pourrions avoir la plus belle to-do list du monde, une routine incroyable… et quand même se sentir submergée.

Oui, l’organisation est une clé essentielle. Mais ce n’est pas toujours elle le problème. Ce qui épuise, ce n’est pas toujours le manque de structure. C’est tout ce qu’on se demande à travers cette organisation : Penser à tout, anticiper, prévoir, ajuster… sans arrêt.

Et comme si ce n’était pas assez, on s’en veut au moindre oubli. On vit de la culpabilité pour une signature oubliée, un repas moins équilibré, un message non répondu, ne pas avoir mis un petit mot dans la boîte à lunch…

Ce n’est donc pas l’agenda qu’il faut ajuster, c’est plutôt la pression invisible de devoir être parfaite dans un système qui ne laisse pas de place à l’erreur.

3. « C’est normal d’être fatigué, tout le monde l’est. »

Non. Ce n’est pas normal d’être constamment à bout. De se sentir continuellement irritable.
D’avoir de plus en plus besoin de sa bulle. Ou encore de ressentir une boule dans le ventre chaque matin.

4. « Ce n’est pas grave, tu prendras soin de toi la fin de semaine. »

Faux.
Parce que nos fins de semaine sont souvent aussi pleines que nos semaines.

Le samedi commence avec le ménage, le lavage, les déplacements pour les enfants… Et souvent, un souper de famille où on est encore celle qui pense à tout. On n’a pas récupéré : on s’est simplement rendues à lundi.

Prendre soin de soi, ce n’est pas attendre deux jours pour se rattraper. C’est apprendre à créer un équilibre durable entre nos besoins et nos obligations.

C’est à ce moment qu’une autre croyance s’installe doucement

« Je devrais être capable. »

Capable d’être plus présent. Capable de ne pas perdre patience. Capable de tout faire sans me sentir autant fatigué.

Cette pensée-là, elle isole. Elle nous fait croire que tout le monde est capable sauf nous. Elle nous empêche d’honorer nos besoins, de nous adapter. Super maman ou de Super femme… Alors que ce qu’on a besoin, c’est de revenir à nous-mêmes.

    Des pistes pour se reconnecter (plutôt que se suradapter)

    Et si, au lieu de s’adapter constamment à ce qui nous épuise, on commençait par se reconnecter à ce qu’on vit réellement?

    Parce que non, on ne peut pas changer ce qu’on ne voit pas. Et trop souvent, on avance en pilote automatique, en espérant que ça se calme… sans même se rendre compte du mode de fonctionnement dans lequel on est enfermé.

    La première étape, n’est donc pas de faire plus. C’est de prendre un moment pour observer, sans se juger, sans se brusquer. Comme nous le ferions pour une amie qu’on aime profondément. Voici quelques questions douces à se poser, pour se reconnecter :

    – Est-ce que je me retrouve toujours en mode urgence ?
    (Est-ce que tout devient urgent ? Est-ce que j’ai délaissé ce qui me faisait vraiment du bien ?)

    « Je réponds à mes courriels pendant les devoirs, je pense au souper pendant mes réunions et je pense au ménage pendant que je mange. Je ne suis jamais vraiment là. »

    – Y a-t-il une pression que je pourrais déposer, juste pour aujourd’hui ?
    (Un « il faut » que je pourrais transformer en quelque chose de plus réaliste pour aujourd’hui ?)

    « Je pourrais arrêter de me mettre la pression de cuisiner un vrai souper chaque soir… puis accepter qu’un repas déjà fait, ce soir, c’est suffisant. »

    – À quoi j’ai dit oui, alors qu’à l’intérieur, c’était un non ?
    (Et qu’est-ce que ça me coûte, en énergie, en sommeil, en paix intérieure? Si je pouvais me dire oui à moi, qu’elle est la première petite chose qui serait différente?)

    « J’ai dit oui pour garder les enfants de ma sœur samedi… mais en dedans, j’ai senti une boule se former. J’aurais eu tellement besoin de cette journée-là pour moi. »

    – Comment va mon corps, en ce moment ?
    (Et si je l’écoutais, au lieu de le faire taire pour performer, qu’est-ce qu’il aurait à me dire?)

    « J’ai le cou tellement raide que j’ai mal à la tête depuis trois jours. Mais je me dis que c’est normal… alors je continue pareil. »

    – Qu’est-ce que ça veut dire ralentir, pour moi ? Qu’est-ce que je me demande vraiment pour être satisfait ?
    (Est-ce que je peux m’autoriser à ralentir même en mouvement? Ne pas m’arrêter complètement? À être présente dans ce que je réalise dans le moment? Est-ce que je donne plus d’importance à tout sauf à ma propre personne?)

    « Ce serait de prendre 1 minute, en me levant, pour me demander comment je me sens réellement pour m’y ajuster, avant de commencer sur le pilote automatique de tout ce que j’ai à faire. »

    Finalement, ce n’est pas qu’on n’en fait pas assez…

    C’est le modèle qu’on nous a vendu. La fatigue, l’irritabilité, le sentiment de s’être perdu…
    n’est pas une faiblesse, mais plutôt des signaux d’alerte.

    Et si notre corps essayait simplement de nous dire que ça ne fonctionne plus comme ça ?

    Alors, si on s’honorait un peu plus à travers le quotidien…Quelle serait la première petite chose qui serait différente, pour nous ?

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