
Balcons est le cinquième roman de l’auteure Marianne Brisebois (retrouvez mon article sur son deuxième roman, Quelques solitudes ici et celui sur son troisième Tant que ce sera l’été ici). Avec ce nouveau roman, l’auteure m’a plongé dans une lecture captivante, à la fois belle et sombre.
En résumé
« Au deuxième étage d’un duplex du Plateau, Xavier fixe l’horizon. Après avoir abandonné ses études, son implication militante à l’université et le stage de ses rêves, il se retrouve devant bien peu de choses – à part peut-être Éli, dont il partage l’appartement.
Accablé par la honte, Xavier essaie d’éviter de penser aux épisodes sombres d’un passé trop récent pour être oublié. Mais entre les souvenirs qui l’empêchent de dormir se dessineront peu à peu les petites et les grandes violences qui donnent le vertige, peu importe la hauteur du balcon.
Pour passer outre, Xavier devra mettre des mots sur ce qui lui est arrivé, ce qui le dévore de l’intérieur.
Un récit à la fois doux et amer, réaliste pour le pire, peut-être trop beau pour le meilleur. »
Mon (humble) avis
Ma fascination pour la plume de Marianne est toujours bien vivante (comme on peut le constater avec mes dernières chroniques sur cette auteure). Même si, à la lecture de la quatrième de couverture (et même des premières pages du roman), je ne croyais pas que ce livre serait un coup de coeur. Cependant, l’auteure a un don (un talent et aussi beaucoup de travail) incroyable pour créer des amitiés intenses et dépeindre les émotions de façon à ce que nous saisissions l’intensité du moment et des ressentis. Balcons, une histoire qui s’éloigne des codes de masculinité traditionnelle et qui nous plonge au coeur des tourments du protagoniste.
Si ses précédants livres vous ont fait peur de part leur grand nombre de pages, celui-ci reste beaucoup plus accessible (237 pages). Cependant, la longueur de l’écrit n’enlève rien à la pertinence des propos, le lien que nous développons avec le personnage principal et l’impact des mots utilisés. Certaines scènes décrites sont sont si poignantes et crues, que nous comprenons pourquoi l’auteure le décrit comme probablement son meilleur roman. Nous retrouvons ici une plume plus assumée et une histoire bien campée. C’est certainement à lire.
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